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Communiquer de façon éco-responsable, ça veut dire quoi ?

Est-ce que la communication de votre association est en accord avec ses valeurs ? On vous parle d’éco-responsabilité dans notre article.


En tant qu’association, il est possible que vous vous posiez la question : quelle démarche de communication adopter pour être en accord avec mes valeurs ? Et c’est une question qui entre de plus en plus en jeu dans la sphère associative, notamment au sein des agences de communication.

Mais alors, communiquer de façon éco-responsable, en quoi ça consiste ?

On peut mettre pas mal de choses derrière ce concept mais globalement, l’idée est d’avoir une communication réfléchie en termes d’impacts environnementaux et sociaux. Comment repenser ses supports de communication, ses stratégies de fidélisation, ses messages aussi, pour mieux communiquer ?
C’est-à-dire en limitant au maximum son impact sur l’environnement et adressant des messages les plus vertueux possibles. Comment aussi pousser sa réflexion sur la question et partager ses axes d’amélioration dans un souci de transparence ?

C’est une notion qui a d’abord été insufflée par le monde de l’entreprise ; dans le cadre, souvent, de démarches de Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE). Mais pour autant, c’est une notion qui peut s’avérer très intéressante pour les associations en l’adaptant à leurs propres enjeux. Les associations n’ont pas attendu ce mouvement pour réfléchir aux questions environnementales et sociales de leur communication, évidemment. Mais ce qui est intéressant, c’est de s’inspirer de la démarche formalisée par le secteur lucratif, pour mieux structurer et déployer ces enjeux dans votre association.

Car c’est, je le redis, une démarche ! Car on ne peut pas devenir parfait du jour au lendemain (ni jamais d’ailleurs) ! C’est une démarche longue, avec des essais, des décisions plus ou moins fructueuses, des allers-retours. L’objectif est de tendre vers une démarche éco-responsable, une démarche consciente d’amélioration de sa communication.

Voici donc quelques idées (non-exhaustives) pour une communication plus éco-responsable !

Définir une charte d’éco-conception pour limiter votre impact environnemental

L’idée est de lister vos différents engagements environnementaux ou sociaux en détaillant pour chacun d’entre eux les implications ou les contraintes à garder en tête. C’est un document récapitulatif qui permet à vos différentes équipes de lancer des projets de communication répondant aux critères d’impact définis (ou du moins s’en rapprochant un maximum).

Si votre association compte beaucoup de membres, avec une répartition des missions de communication, cela aidera tout le monde à agir en cohérence dans le cadre des missions de comm. Finalement, une charte d’éco-conception joue un peu le même rôle qu’une charte graphique, mais sur un périmètre différent.

Limiter et améliorer les process d’impression

Hé oui, si l’impact environnemental des outils numériques augmente, il reste moins néfaste que les impressions. Car, par impressions, on entend tous les types de supports nécessitant de l’encre : dépliants, cartes de visite, courriers postaux, affiches, bâches, PLV…

Il y a plusieurs critères à regarder en termes d’impression : regardez notamment l’offre de papiers recyclés ou/et issus de forêts gérées durablement. Vous pouvez aussi privilégier le papier ou les cartouches recyclées (ça marche aussi en interne !).

En amont, vous pouvez aussi adapter les quantités à votre usage pour éviter de trop imprimer. Et bien sûr, dès que possible, plutôt privilégier les documents numériques. Par exemple, un rapport d’Assemblée générale : peut-être qu’il n’est pas utile de l’imprimer pour tous vos adhérents ! Ou l’envoi de reçus fiscaux par courrier : assurez-vous de bien l’envoyer aux donateurs qui le souhaitent. Pour les autres, privilégiez l’envoi par email !

Avec OHME, vous pouvez automatiser l’envoi de vos reçus fiscaux par email. Mais vous pouvez aussi choisir l’envoi par courrier postal pour certains donateurs : c’est flexible !

Attention, la dématérialisation pollue aussi bien sûr : ce n’est pas tout blanc ou tout noir ! Il faut en avoir conscience et choisir le format le plus adapté à votre besoin.

Privilégier les partenaires locaux et/ou engagés

Pour limiter votre impact et participer à une économie la plus locale possible, vous pouvez aussi repenser vos partenariats : fournisseurs, prestataires, mécènes… Évidemment, à chaque fois, posez-vous la question de l’enjeu financier versus l’enjeu moral. Il ne s’agit pas de payer plus cher une prestation si vous ne pouvez pas vous le permettre. En revanche, si vous avez un peu de marge de manoeuvre, alors vous pouvez choisir de travailler avec des partenaires plus engagés. C’est un équilibre à trouver en interne ! Quelques idées de partenaires à repenser :

  • brasseur ou fournisseur de boissons local pour vos évènements (il existe notamment des brasseries utilisant de l’orge)
  • imprimeur local ou proposant de l’impression éco-responsable
  • entreprises d’insertion, autres associations délivrant des services.

Développer un site optimisé

Souvent, les sites et les blogs sont assez consommateurs d’énergie, mais il existe pas mal de techniques pour optimiser son site et le rendre moins énergivore, sans compromettre ses performances. On parle alors d’éco-conception des sites.

L’ADEME recense non pas 1 mais 115 pratiques d’éco-conception (c’est un peu de lecture, on vous l’accorde !). Voici déjà quelques questions à vous poser pour démarrer :

  • Combien de requêtes HTTP génère votre site ?
  • Quel est le poids de vos pages ?
  • Combien de temps vos pages mettent-elles à se charger ?
  • Pouvez-vous réduire le poids de vos images ou les compresser, sans perdre en qualité ?
  • Avez-vous des lectures de vidéo automatiques, que vous pouvez désactiver ?

Plus votre code est propre, moins votre site sera énergivore ! Alors, demandez de l’aide à votre développeur !

Et retenez que globalement, vous avez intérêt à minimiser les messages, les images sur votre site : pensez efficacité et minimalisme ! Plus l’expérience sur votre site sera simple et fluide, plus vos visiteurs resteront et, potentiellement, passeront à l’action (inscription newsletter, don, adhésion, signature de pétition…)

Une astuce pour mesurer l’amélioration possible de l’impact son site est d’utiliser le site ecograder. Il vous donne une note de départ, que vous pouvez donc suivre à l’aide de KPIs au fur et à mesure des optimisations réalisées.

Chez OHME, on est fiers d’avoir une note de 82/100 et on souhaite bien l’améliorer ! 💪

Instaurer un moteur de recherche éco-responsable dans votre association, par défaut

On n’y pense pas forcément, mais vous pouvez préconiser un moteur de recherche éco-responsable à vos collaborateurs ! Pour un nouvel arrivant, vous pouvez automatiquement choisir un moteur de recherche éco-responsable et l’installer sur son ordinateur. Il en existe plusieurs, dont les critère de responsabilité diffèrent : à vous d’évaluer ce qui compte le plus pour votre association.

On vous recommande notamment Ecosia ou Lilo, mais voici un comparateur de moteurs de recherche qui vous permettra de choisir en conscience : nationalité, respect de la vie privée, énergie utilisée, solidarité.

Réfléchir à la cohérence entre le fond et la forme

Toutes ces actions bien sûr sont à jauger en fonction de vos valeurs associatives. On vous encourage à optimiser votre communication vers plus de responsabilité, mais on sait que les budgets sont souvent serrés en association. C’est donc un choix à faire, à décider en équipe sur la base de votre projet associatif.
L’important est que vos valeurs d’association se reflètent dans vos décisions de communication. Sinon, le manque de cohérence peut se retourner contre vous, entâcher la confiance entre vous et vos parties prenantes ou même nuire à votre image.

Faire preuve de transparence dans sa démarche d’amélioration

Comme on le disait, pour avancer sur tous ces axes, la première étape est bel et bien de questionner et d’auditer votre communication actuelle.

  • Comment communiquez-vous auprès de vos donateurs ? auprès de vos bénévoles ?
  • Quelle est la répartition de print et de digital ?
  • Quels supports imprimez-vous ? En quelle quantité ? Pour quelle utilisation ?
  • Quelles sont les valeurs clés de votre association qui sont liées à une démarche éco-responsable ?

Une fois cet audit réalisé, vous allez pouvoir définir différents axes d’amélioration en fonction de :

  • vos valeurs, vos priorités,
  • le dégré d’impact sur l’environnement généré par vos actions,
  • vos ressources internes pour conduire d’éventuels changements.

N’hésitez pas à partager la réflexion de votre équipe sur le sujet avec vos adhérents, vos donateurs, et même vos partenaires. Après tout, ils participent à votre projet associatif et y contribuent.

Et si vous voulez en savoir plus sur le sujet, vous pouvez consulter le Guide de référence de la Conception Responsable de Services Numériques.
Maintenant, à vous de jouer !

#Communication#Design#Ecoconception#éco-responsabilité#Association


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